Fédération Française des Associations de Commerçants (FFAC)
Siège social :
Conseil du Commerce de France
40 boulevard Malesherbes / 75008 Paris
Contact Presse : Jean-Claude Delorme : 06 09 90 49 25 / Lionel Saugues: 06 24 72 62 27
Secrétariat : 09 50 03 28 54
Courriel : contact@ffacommercants.org
www.ffacommercants.org
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Pour mémoire, la Fédération des Centres de Gestion Agréés, créée en 1978, est une structure associative qui regroupe 114 centres de gestion agréés, 400 000 entreprises, 2 000 000 d'emplois salariés et non salariés et 6 000 experts-comptables correspondants.
La FCGA forme ainsi le réseau d'information et d'assistance aux petites entreprises le plus dense du territoire national et capitalise une expertise économique et sociale unique de la TPE. Elle dispose d'outils d'observation et d'analyse particulièrement fiables qui alimentent régulièrement une base de données statistiques.
Voici les principaux résultats de l'étude :
Ni les hypermarchés, ni les discounters, ni les franchisés : les premiers concurrents des artisans, commerçants et autres prestataires indépendants sont d'abord leurs semblables. Et ce sont eux-mêmes qui le disent !
C'est la fin d'un cliché. Celui du petit commerçant traqué par la grande distribution ou de l'artisan étranglé par les discounters. La réalité commerciale est plus complexe, moins démagogique.
« En réalité, sur le terrain, la menace vient des autres commerces de proximité ou artisans qui exercent sur la même zone de chalandise. Les réponses des entrepreneurs questionnés illustrent bien les préoccupations marketing que nous observons dans nos stages de formation : les artisans et les commerçants veulent d'abord se démarquer de leurs semblables. Les autres circuits de distribution sont clairement identifiés par les consommateurs et ne brouillent pas les cartes de la compétition commerciale », analyse Nasser NEGROUCHE, dirigeant du cabinet Priorité Client, spécialiste marketing des petites entreprises.
Une forte rivalité entre petites entreprises
L'enquête réalisée par la Fédération des centres de gestion agréés le démontre clairement : les premiers concurrents des commerçants et des artisans sont...les autres commerçants et artisans !
Contrairement à une idée répandue, la rivalité commerciale oppose d'abord les petites entreprises entre elles. Et non aux enseignes de la grande distribution ou aux géants du discount. Dans l'artisanat, près des deux tiers (61,1%) des professionnels interrogés déclarent que leurs principaux concurrents sont les autres artisans.
Même tendance, mais à une moindre échelle, dans le commerce : près d'un commerçant sur deux (49%) estime que la menace vient d'abord des autres commerces. Les grandes surfaces arrivent en troisième position (46,4%) tandis que la VPC et Internet (33,2%) s'imposent comme des concurrents aussi redoutables que les points de vente traditionnels.
Quelles stratégies de différenciation ?
Pour se démarquer de la concurrence, les petites entreprises agissent principalement sur leur politique tarifaire. Elles sont 15% à déclarer modifier leurs prix pour tenter d'accroître ainsi leur compétitivité. L'action sur l'offre (modification de la gamme de produits et/ou services) ne mobilise que 8,8% des commerçants et artisans questionnés. Enfin l'innovation commerciale (création de prestations nouvelles, diversification...) ainsi que les actions de modernisation et de communication ne sont citées que par 7,6% des professionnels dans les deux cas.
L'artisanat plus dynamique que le commerce !
Autre enseignement : l'artisanat se porte mieux que le commerce. Même si les critères d'analyse ne sont pas forcément équivalents, l'appréciation comparative du niveau d'activité (à travers l'évolution du panier moyen des commerçants et des carnets de commandes et devis des artisans) démontre un plus grand dynamisme commercial dans le secteur des métiers. « Cela n'est pas vraiment une surprise : le savoir-faire spécifique des artisans et leur grande valeur ajoutée personnelle les place à l'abri de l'agressivité commerciale de certaines enseignes qui font des ravages dans le commerce indépendant traditionnel. Mais ne peuvent pas concurrencer les artisans sur le terrain de la personnalisation de l'offre, de la prestation réalisée sur mesure, du service humain associé », commente Nasser NEGROUCHE.
Plus d'un artisan sur deux (50,2%) affirme que ses carnets de commandes sont restés stables ces derniers mois. Alors qu'un peu plus d'un commerçant sur quatre seulement (26,5%) constate une stabilité du panier moyen. Autres points à retenir : les carnets de commandes et le nombre de devis sont sensiblement en hausse dans l'artisanat (respectivement 15,3% et 31,8% des répondants) tandis que seulement 7,8% des commerçants déclarent un panier moyen en hausse.
Des clients de plus en plus exigeants
Infidèle et multimarques, le consommateur zappe d'une forme de distribution à l'autre sans états d'âme. Pourtant plus d'un dirigeant de TPE sur deux (57,6%) estime que le taux de fidélité de la clientèle est stable. Ce qui relève de la prouesse commerciale dans le contexte concurrentiel actuel.
Toutefois, près d'un professionnel sur quatre (22,4%) reconnaît que les clients sont moins fidèles aujourd'hui qu'hier. Dans le même temps, le niveau d'exigence de la clientèle (qualité, sécurité, service...) est en hausse pour 57,6% des commerçants, artisans et autres prestataires interrogés.
Pour en savoir plus : http://www.fcga.fr
Publié le 08 septembre 2011 à 11:46:34 dans Actualité | Commentaires (0) | Permaliens
Le rapport d'activité relatif au Fonds d'intervention pour la sauvegarde de l'artisanat et du commerce (FISAC) pour la période 1992-2010 vient de paraître.
Pour mémoire, créé par la loi n° 89-1008 du 31 décembre 1989 le FISAC est un outil qui avait pour vocation de répondre aux menaces pesant sur l'existence des services artisanaux et commerciaux de proximité dans des zones rurales ou urbaines fragilisées par les évolutions économiques et sociales.
La fragilité de l'existence des services commerciaux et artisanaux de proximité est liée notamment, selon les zones concernées, à la désertification de certains espaces ruraux, au développement de la grande distribution, en particulier à la périphérie des villes, à l'insécurité qui peut prévaloir dans les zones urbaines sensibles.
L'action du FISAC s'est traduite par le versement de subventions aux collectivités locales et aux entreprises. Le FISAC a en outre financé des actions de fonctionnement (animation commerciale, communication, recrutement d'animateurs de centre-ville) ou d'investissement (halles et marchés, équipements professionnels, stationnement...).
Jusqu'en 2002, ce dispositif était fondé sur la solidarité financière entre les petites entreprises commerciales et artisanales et la grande distribution (surfaces de vente supérieures à 400 m2), au moyen d'un prélèvement sur cette dernière, la taxe d'aide au commerce et à l'artisanat (TACA), qui contribuait au maintien de l'existence des premières, grâce à un transfert des ressources dégagées au bénéfice de projets portés, généralement, par les collectivités locales.
Depuis la loi de finances pour 2003, le produit de cette taxe est affecté au budget général de l'Etat et des dotations relatives au FISAC sont désormais déléguées à l'ORGANIC (devenu RSI depuis le 1er juillet 2006) à partir du budget de l'Etat.
Le FISAC a vu en 2008 ses conditions d'intervention modifiées par les textes suivants :
L'article 100 de loi de modernisation de l'économie du 4 août 2008 donne une base législative au FISAC et confirme ainsi l'importance de ce fonds pour la création, le maintien et la modernisation du commerce, de l'artisanat et des services de proximité.
Pour accompagner la mise en oeuvre de la réforme de l'urbanisme commercial, le Gouvernement a souhaité, en effet, renforcer l'action du FISAC en orientant de manière prioritaire ses interventions en milieu rural, dans les zones de montagne, dans les halles et marchés ainsi que dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. En outre, la possibilité de mobiliser le FISAC dans le cas de circonstances exceptionnelles susceptibles de provoquer une atteinte grave au tissu commercial est explicitement mentionnée conformément aux recommandations que la Cour des comptes avait formulées en 2005 dans son rapport sur ce Fonds.
Il précise les conditions dans lesquelles le FISAC peut prendre en charge les dépenses afférentes aux intérêts d'emprunts contractés par les communes pour l'acquisition, en application de l'article L. 214-1 du code de l'urbanisme, de fonds artisanaux, de fonds de commerce, de baux commerciaux ou de terrains destinés à l'aménagement commercial qui ont fait l'objet de l'exercice d'un droit de préemption. Ces dépenses peuvent être financées au taux de 50 %.
Lorsque le droit de préemption est exercé dans les zones urbaines sensibles et dans les zones franches urbaines, le taux de financement est porté à 80 %.
Les autres modalités d'intervention du FISAC sont fixées par un décret simple et son arrêté d'application. Les nouvelles dispositions que comportent ces textes sont notamment les suivantes :
Le Comité de Modernisation des Politiques publiques a décidé en 2008 de confier l'instruction locale des dossiers FISAC au niveau régional.
Les compétences locales définies dans la circulaire du 22 juin 2009 relative au FISAC ont été exercées conjointement par les préfets de département et par les Directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (DIRECCTE) jusqu'au 31 décembre 2010. A compter du 1er janvier 2011, l'instruction locale des demandes d'aides et la gestion administrative des dossiers doivent être réalisées au niveau régional par les seules DIRECCTE.
Publié le 18 août 2011 à 12:15:20 dans Actualité | Commentaires (0) | Permaliens
Le rapport concernant la création d'un fichier positif (registre national des crédits aux particuliers) vient d'être remis au ministre François BAROIN.
Ce rapport énonce toutes les conditions optimales pour qu'un fichier positif puisse fonctionner en France, dernier pays européen à ne pas disposer d'un tel outil.
Le Conseil du Commerce de France (CDCF) a participé activement aux travaux menés dans le cadre du comité de préfiguration pour la création du registre national des crédits aux particuliers.
Militant pour un crédit à la consommation responsable, le CDCF est favorable à la mise en place de ce fichier qui préviendra les situations de surendettement.
Grâce au fichier positif, les prêteurs pourront vérifier la solvabilité des particuliers emprunteurs, préalablement à l'octroi d'un nouveau crédit.
Afin de protéger les données personnelles et d'en éviter une utilisation abusive le CDCF soutien le principe de la gestion du fichier par la Banque de France.
Comme cela fonctionne dans les autres pays européens, qui disposent tous de fichiers positifs, les coûts nécessaires à sa création doivent être supportés par les prêteurs. Ces coûts seront très largement compensés par les effets bénéfiques de l'outil :
Le Conseil du Commerce de France poursuivra sa mobilisation pour l'instauration de ce fichier, notamment dans le cadre de la consultation annoncée par le ministre.
Pour mémoire, le Conseil du Commerce de France regroupe 40 organisations professionnelles, représentant 120 fédérations du Commerce.
Publié le 04 août 2011 à 17:52:08 dans Actualité | Commentaires (0) | Permaliens
Annonce pour la reprise du commerce local
A vendre dans joli village de caractère, 1700 habitants, commune en plein essor économique, fonds de commerce : tabacs, presse, jeux à gratter, café, épicerie, confiserie, dépôt de pain, gaz.
Recherchons un repreneur accueillant et dynamique.
Contacts :
Tél. 05 53 67 82 16
Fax 05 53 67 89 16
Email mairie.ste.colombe.en.bruilhois@wanadoo.fr
Site Internet : http://www.ville-saintecolombeenbruilhois.fr/
Publié le 03 août 2011 à 10:42:08 dans Actualité | Commentaires (0) | Permaliens
La fédération du Commerce spécialisé et ses 240 enseignes adhérentes lancent un appel à candidature visant à récompenser les meilleures politiques de dynamisation commerciale des centres-villes. Cet appel à candidature est ouvert à toutes les agglomérations de plus de 40.000 habitants ainsi qu'à tous les arrondissements des grandes villes (Paris, Lyon, Marseille) du 25 juillet 2011 au 1er octobre 2011.
Le Prix Management de centre-ville s'inscrit dans la réflexion menée par Procos sur les conditions de renforcement du commerce de centre-ville et sur la nécessaire préservation des équilibres urbains.
Il met à l'honneur le travail collectif permanent engagé par les managers de centre-ville, les élus locaux, les associations de commerçants de centre-ville, chambres consulaires et tous les acteurs de la ville qui permettent le développement de l'attractivité commerciale du territoire à la fois par une réflexion programmatique et une réflexion d'actions de développement du territoire.
Ce prix souligne avant tout le nécessaire partenariat entre tous les acteurs du centre-ville. Il récompensera le travail collectif de l'ensemble des acteurs locaux et plus particulièrement au travers de son manager de centre-ville pour une politique globale de dynamisation commerciale de centre-ville. Le Prix Management de centre-ville sera remis lors de la XXe Cérémonie des Prix Procos, le jeudi 19 janvier 2012.
Modalités du concours :
Informations et retrait des dossiers de candidature : www.procos.org
Pour mémoire, le Procos est la fédération pour l'urbanisme et le développement du commerce spécialisé. Il représente 240 enseignes du commerce spécialisé - près de 37.000 points de vente, 460.000 emplois - 62 milliards d'euros de chiffres d'affaires.
Publié le 02 août 2011 à 15:19:13 dans Actualité | Commentaires (0) | Permaliens
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Plus de 6 000 associations de commerçants
465 000 commerces de détail
Commerce de détail : 390 Md€
Commerce de détail : 75 Md€ de valeur ajoutée
Emplois : 1,2 millions